10e session des pays voisins de la Libye- Alger abritera la prochaine réunion

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Les pays participants à la 10e session des pays voisins de la Libye qui s’est déroulée hier au Caire, ont décidé que la prochaine réunion se tiendra à Alger à une date qui sera déterminée prochainement. Cette session à laquelle a pris part le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etat arabes, Abdelkader Messahel a permis d’évoquer les derniers développements de la situation en Libye. I l ont réitéré leur soutien au processus de dialogue entre les belligérants libyens pour parvenir à une solution politique consensuelle qui permette au peuple libyen de préserver sa souveraineté, son unité et son intégrité territoriale et de créer ses institutions de façon à renforcer la lutte antiterroriste dans le cadre de la concorde et de la réconciliation nationale. Ils ont également appelé toutes les parties libyennes pour faire prévaloir l’intérêt suprême de leur pays et appuyer le processus politique pour parvenir à un règlement à même de mettre en œuvre les clauses de l’accord politique signé le 17 décembre 2015. A cet effet, Messahel a mis l’accent sur l’engagement de l’Algérie à appuyer le dialogue interlibyen sous l’égide de l’ONU, saluant le rôle positif des pays voisins dans l’encouragement des belligérants libyens à surmonter les difficultés qui entravent la mise en œuvre de l’accord politique. Cette position a été déjà mise en évidence par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes qui avait réaffirmé l’approche de l’Algérie concernant le règlement de la crise en Libye, basée sur la solution politique, le dialogue et la réconciliation nationale. Messahel a relevé l’existence d’indicateurs qui «nous laissent optimistes quant à l’espoir de toutes les parties avec lesquelles nous sommes en contact, de recourir au dialogue national, un dialogue inter-libyens et en Libye loin de toute ingérence étrangère», soulignant que le peuple libyen «est en mesure de résoudre ses problèmes à la faveur d’un véritable dialogue loin de toute ingérence». A cet effet, il a rappelé la visite du président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale libyen Faïez Serradj en Algérie qui avait souligné l’importance de cette question, ajoutant que toutes les autres parties libyennes soutiennent l’idée du dialogue qui demeure incontournable, car permettant a-t-il dit, de réaliser la réconciliation nationale, de pré- server de préserver l’unité du peuple libyen, sa souveraineté et sa liberté. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait affirmé, pour sa part, que l’Algérie a consenti des efforts et continue de le faire, pour trouver une solution politique qui préserve l’unité et l’intégrité territoriale de la Libye par le biais d’un dialogue national et d’une réconciliation favorisant la mise en œuvre de l’accord du 17 décembre 2015.