Abdelmadjid Tebboune, le sauveur de l’Algérie?

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De Paris, par Albert Farhat
L’Algérie nouvelle se réinvente, c’est avec cette promesse que Abdelmadjid Tebboune a pris ses fonctions présidentielles et depuis son élection, il commence à appliquer son programme de réformes de l’État de façon rigoureuse et soutenue.

 

S’il veut avant tout sortir l’Algérie d’une crise profonde et multiple, il souhaite par ailleurs rétablir la confiance qui se trouve en rupture entre le peuple et ses gouvernants depuis plusieurs années, notamment la nécessaire levée des verrous constitutionnels qui empêchent la satisfaction des revendications du Hirak. Dans ce sens, le président Abdelmadjid Tebboune, qui prône une nouvelle politique de développement hors hydrocarbures, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie, s’est engagé également à ouvrir de nombreux chantiers impératifs à l’édification de l’Algérie nouvelle qu’il a promise pour répondre aux aspirations profondes d’un peuple qui a été constamment berné par ses dirigeants. En choisissant Tebboune les algériens voulaient ainsi entrer dans un monde nouveau, où la rigueur et l’honnêteté deviendraient le parfait envers d’une période longue et exécrable, où la corruption et l’argent sale ont régné sans partage sur les affaires du pays.

Pour marquer la rupture avec l’ancien pouvoir, le président Tebboune s’est assigné l’objectif primordial d’amender la constitution de 2016 qui a permis à l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de se placer au-dessus de la loi et à des forces anticonstitutionnelles, sans conscience et sans pudeur, accessibles à la corruption la plus abjecte et capables des plus viles friponneries, de diriger le pays par l’allégeance et la prédation.

Loin des recettes magiques des uns et des autres, le président Tebboune qui a su, en l’espace de quelques jours de son élection, initié d’énormes chantiers sur les différents fronts politique, économique, diplomatique et social, jamais lancés depuis le défunt Houari-Boumediene, ne peut être que l’homme qu’il faut, le sauveur qui a besoin de suffisamment de temps et de confiance pour mener à bon port le projet de redressement national.