Alger: Reprise prochainement des opérations d’insémination artificielle à l’EHU Nafissa-Hamoud

0
270

Le chef de service de gynécologie-obstétrique à l’établissement hospitalo-universitaire (EHU) Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), le Pr Mokrane Medjtoh a affirmé, vendredi à Alger, que les opérations d’insémination artificielle reprendront la semaine prochaine au niveau de l’établissement. Le Centre public de procréation médicalement assistée (PMA) de l’EHU Nafissa- Hamoud, l’unique au niveau national, a gelé ses activités pendant deux ans, en raison de la propagation de la Covid-19, a déclaré le spécialiste, en marge du Congrès international de gynécologie-obstétrique, soulignant que «les opérations d’insémination artificielle reprendront dès la semaine prochaine», à la faveur des efforts consentis par l’administration de l’hôpital en vue d’assister les couples souffrant de problèmes de procréation particulièrement ceux en manque de moyens financiers pour se faire soigner dans les établissements privés. Lors du Congrès, plusieurs thèmes importants liés à la gynécologie-obstétrique ont été abordés, dont l’insémination artificielle et l’incontinence urinaire chez la femme. À ce propos, le spécialiste a précisé qu’«une femme sur deux souffre à partir de 50 ans et plus, de problème d’incontinence urinaire», estimant qu’il s’agit d’un phénomène tout à fait naturel dû à plusieurs facteurs, dont la grossesse, l’accouchement, l’aménorrhée, le surpoids, ainsi qu’à l’affaiblissement des tissus des muscles ou encore à une diminution de la synthèse d’œstrogène. A cet effet, il a cité deux types : l’incontinence urinaire d’effort (IUE), caractérisée par une perte d’urine lors d’un effort ou lors de la toux, qui peut être traitée par la chirurgie, et l’incontinence due à des troubles de la vessie, qui nécessite uniquement la prescription d’un traitement. Les femmes souffrant de cette maladie doivent en parler sans en avoir honte, d’autant que des solutions existent dont la chirurgie qui donne de très bons résultats ou la prise d’un traitement, a-t-il souligné, précisant que certains cas sont généralement détectés lors d’examens gynécologiques de routine. Lors de ce congrès, des interventions ont été présentées par des experts algériens et étrangers au profit de médecins de certaines wilayas intérieures pour leur permettre de bénéficier d’une formation continue et de s’enquérir des derniers progrès scientifiques enregistrés dans cette spécialité.

Houda H.