Assassinat du collegien Kamel Boukerma à Skikda: quatre suspetcts placés sous mandat de dépôt

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Le procureur de la République près le tribunal de Skikda a ordonné vendredi le placement de quatre jeunes sous mandat de dépôt au motif d’homicide volontaire avec préméditation, guet-apens et association, perpétré sur un adolescent de 15 ans, a-t-on appris des services de la sûreté de la wilaya. Les faits remontent à mercredi dernier lorsque les services de sécurité ont été avisés par le biais du numéro vert 15-48 concernant une personne ayant été victime de coups et blessures et d’agression à l’arme blanche sur les hauteurs de la cité Zeramna, de la ville de Skikda, selon cette même source. Dépêchée immédiatement sur les lieux, une patrouille de police a procédé à l’évacuation de la victime à l’hôpital Abderrezak-Bouhara de Skikda, où elle a été placée sous surveillance médicale intensive à cause des blessures sérieuses, consécutivement à des coups qui lui ont été portés par un instrument contondant, a ajouté cette même source. Après avoir procédé à l’identification de la victime, les services de la sûreté ont entamé les investigations d’usage en écoutant les témoins de l’affaire qui ont conduit à l’arrestation des quatre présumés coupables dont l’âge varie entre 16 et 18 ans et à la récupération d’un couteau de petit calibre ayant servi au crime et ce, deux heures après les faits, a-t-on indiqué. L’enquête a révélé qu’une altercation verbale a eu lieu entre la victime et l’une de ses connaissances le matin du jour du crime, ce qui l’a incité à demander de l’aide auprès de ses amis qui ont suivi et intercepté la victime à laquelle l’un des agresseurs a asséné des coups de couteau à la cuisse droite avant de prendre la fuite en direction d’un bidonville mitoyen. La victime a rendu l’âme au lendemain de l’agression (jeudi) aux environs de six heures du matin, selon les services de la sûreté. A noter que ce crime a suscité l’émoi, la consternation et l’indignation au sein de la population de Skikda, particulièrement les amis de la victime qui se sont rassemblés devant l’hôpital et le CEM où elle était scolarisée en réclamant des sanctions sévères à l’encontre des agresseurs.