Constantine: L’importance d’un plan de communication pour résoudre la problématique de l’espace public soulignée

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Les intervenants encadrant la première session de formation sur la communication institutionnelle, qu’a abritée la salle des conférences du cercle régional de l’armée de Constantine, ont mis en évidence, vendredi, l’importance de l’élaboration d’un «plan de communication pour résoudre la problématique de l’espace public».  Dans leurs communications données devant les journalistes et les chargés de communication auprès des cabinets des wilayas et des communes des chef-lieu des wilayas de Constantine, Khenchela, Oum El Bouaghi, Mila, Sétif et Batna, les intervenants ont mis l’accent sur «la nécessité d’élaborer un plan de communication pour résoudre les différentes questions, selon des démarches méthodiques, stratégiques et préventives, afin d’atteindre les objectifs tracés par l’action de communication avec les groupes sociaux». Dans ce contexte, le Dr Hassan Hadjadj de l’université Constantine-3 Salah-Boubnider a souligné «l’importance d’exploiter les technologies modernes pour mettre au point un modèle performant de communication avec l’environnement et mettre sur le marché les idées fortes des collectivités locales, destinées au citoyen». Il a insisté en outre, sur «la mise au point d’une stratégie de communication préventive, permettant d’éviter la communication de crise, en programmant en permanence les séances de travail regroupant les responsables chargés de la communication au sein des institutions, pour l’échange des idées et des compétences, et en créant par la même, des relations idéales avec les composantes de la société pour sortir des mentalités qui annihilent l’esprit de communication». Le conférencier a souligné en outre, qu’il y a lieu, avant toute action de communication, de «connaître et d’arrêter avec précision le but recherché, définir la relation avec le public ciblé avec ses particularités, repérer le lieu où se déroule l’action de communication, le plus souvent dans un lieu public, désigner les personnes chargées de mener l’action de communication, qui doivent être aptes à la mener à bien et à résoudre les problèmes de l’espace de communication». De son côté, Raïda Hennouz, professeur de journalisme et de communication à l’université de Sétif a mis l’accent «le renforcement des compétences des participants, en matière de communication et l’amélioration de leurs capacités pour assurer la diffusion de l’information vérifiée et barrer la route à la rumeur et aux fausses nouvelles orientées». La session de formation sur la communication institutionnelle ouverte, jeudi, par le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani au cercle régional de l’armée de Constantine, dans le cadre de sa visite d’inspection et de travail de deux jours dans la wilaya, sera clôturée, vendredi soir, après l’installation d’un atelier pratique par les participants qui exposeront des approches opérationnelles pour élaborer un plan de communication devant résoudre six problématiques dans l’espace public et comment les aborder. A noter que la session de formation de deux jours, organisée par le ministère de la Communication, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a programmé plusieurs interventions données par des professeurs de l’université spécialisés en communication, sur «la communication institutionnelle, notions et portée», «la communication en temps de crise, valeurs et institutions» et «les éléments constitutifs d’un plan de communication institutionnelle», ainsi que «l’approche opérationnelle d’élaboration d’un plan de communication pour résoudre une problématique de l’espace public».

M. El Hadi