Espagne: La deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol exprime son soutien à la cause sahraouie

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La deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol et ministre du Travail et de l’Economie sociale, Yolanda Diaz, a exprimé son soutien à la cause du peuple sahraoui, contredisant ainsi la position du Premier ministre Pedro Sanchez à propos du Sahara occidental, occupé par le Maroc, rapporte le journal espagnol El Dia.

Yolanda Diaz, qui a participé samedi à un événement à Las Palmas (Grande Canarie), a assuré que «deux minutes après avoir connu le revirement de Pedro Sanchez favorable au plan (marocain) au Sahara occidental, il a été catégoriquement refusé». Pour rappel, la classe politique espagnole s’était indignée du revirement de la position de Pedro Sanchez sur le conflit au Sahara occidental, le qualifiant de «scandaleux» et de «contraire» à la position historique de l’Espagne et au droit international. Dans ce sens, Yolanda Diaz avait déclaré à l’époque qu’elle se démarquait totalement de la position de son supérieur, soulignant que «la position de l’Espagne vis-à-vis de ce dossier doit émaner d’un dialogue national, tout en tenant compte du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, garanti par le droit international». Succombant aux pressions et chantages du régime marocain, le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez avait annoncé, le 14 mars 2022, son soutien au sinistre «plan d’autonomie» marocain concernant le Sahara occidental.

Le président colombien demande à l’Espagne d’inviter le Sahara occidental au sommet ibéro-américain

Le président de la Colombie, Gustavo Petro a demandé à l’Espagne d’inviter le Sahara occidental au sommet ibéro-américain, tout en appelant à accorder à des pays africains ayant des liens différents avec l’Amérique latine le statut de pays observateurs, parmi lesquels le Sahara occidental qui est, dit-il, victime d’une «injustice». Lors de ce sommet dont les travaux se sont tenus vendredi et samedi à Saint-Domingue, la capitale de la République dominicaine, le président colombien a commencé son discours en appelant à «construire des ponts avec le continent africain», en intégrant les pays lusophones comme la République arabe sahraouie démocratique (RASD) dans ce type de forum. «C’est une question de forme, mais évidemment aussi de politique», a déclaré le dirigeant colombien lors de ce rendez-vous auquel ont également participé le roi d’Espagne, Felipe VI et le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa. La question sahraouie connaît un soutien sans précédent qui ne cesse de s’accroître à travers le monde, avec notamment le rétablissement des relations diplomatiques avec certains pays témoignant de leur attachement au respect de la légalité internationale et du droit à l’autodétermination et à la souveraineté de la RASD. Au mois d’août 2022, la Colombie avait pris les devants en annonçant la décision de reprendre les relations diplomatiques avec la République sahraouie, conformément aux principes et objectifs de la charte de l’ONU et de l’accord conclu entre les deux pays le 27 février 1985, à l’issue de l’audience accordée par le président colombien, Gustavo Petro, au ministre sahraoui des Affaires étrangères d’alors, Mohamed Salem Ould Salek. Le 28e sommet ibéro-américain s’est déroulé vendredi et samedi en République dominicaine, avec un ordre du jour centré sur l’économie. Ce sommet, qui se tient chaque année, réunit ses 22 pays membres qui ont un héritage culturel en commun, notamment linguistique.