Journée internationale de la presse: La cérémonie  la célébrant démontre la constance des positions du Président de la République

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La cérémonie organisée au CIC par la Présidence de la République, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la presse, a démontré la constance des positions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, quant il s’agit de ses engagements antérieurs vis-à-vis de la corporation.

La promesse de l’ancien candidat à la Présidentielle de 2019 a trouvé écho dans l’action du Président, une fois installé. Dépoussiérer la communication institutionnelle, désenclaver la Présidence, ouvrir grandes ses portes à la Presse nationale et internationale et renforcer le rôle patriotique et citoyen de la Presse qui, au regard des enjeux, devait participer pleinement à l’édification des bases d’une Algérie Nouvelle. La cérémonie de ce mercredi a été l’occasion de renouveler cet engagement, face à une presse algérienne qui a souffert des effets multiples de la crise économique, des mutations technologiques et du rétrécissement des espaces de liberté durant l’ancien régime. Car pour les détracteurs de cette démarche qui ont poussé le bouchon juste à regretter l’ordre ancien, il s’agit de rappeler aux plus honnêtes des journalistes, et heureusement qu’ils sont la majorité, que le Président de la République a emprunté une autre voie que ses prédécesseurs  bâtie sur le dialogue, l’ouverture à l’opinion contraire, l’autocritique, la valorisation du journaliste et le combat pour sa dignité. Il s’agit également de rappeler que, contrairement au passé récent , où la presse nationale était ignorée, marginalisée et reléguée au rang d’accessoire du pouvoir politique, le journaliste algérien se devait de reprendre sa place. Avoir accès à la Présidence de la République, aux autres instituions, maintenir un dialogue et un échange permanents avec les professionnels, profiter de leur expérience et de leur contribution pour relever les défis multiples de la Nation et surtout favoriser la proximité des synergies entre l’institutionnel et le médiatique, tels sont les motivations de l’inclusion souhaitée par le Président . Certes, les atavismes du militantisme au sein de la presse, le caporalisme et les soubresauts idéologiques hérités du passé ont ralenti cette démarche. Le niveau patriotique de la presse nationale, exprimé en de nombreuses circonstances, a été une digue contre les agressions médiatiques étrangères et le souci premier du Président Tebboune a toujours été de la renforcer. Réunir la famille de la presse sous un même toit, malgré sa différence d’opinion, de langue, de support (écrite, audiovisuelle ou électronique…) ou de prisme idéologique, était un challenge que le Président a relevé avec brio jusqu’à provoquer quelques incompréhensions légitimes. Ce 3 mai, le Président Tebboune a renoué avec une date symbole de la liberté de la presse dans le monde, après que l’Algérie officielle ait renoncé à la célébrer pendant plus de 10 ans. C’est une reconnaissance aux yeux de l’étranger, d’abord, de la valeur de la presse nationale dans les combats pour la liberté d’expression et de la presse, au prix de son sang dans les années noires et, ensuite, une capitalisation des passerelles avec les organisations internationales de la presse dont l’avis est, souvent, nécessaire pour améliorer le climat général de la profession. A charge, pour cet avis, qu’il soit équitable, juste, respectueux et inspiré de l’état réel des avancées démocratiques en matière de liberté de la presse dans notre pays. L’Algérie n’a rien à craindre ou à cacher en matière de progrès accomplis. La presse nationale est une presse unique, nourrie par ses positions honorables de la défense de son intégrité, contre l’obscurantisme et les extrémismes, et dont l’Etat a le devoir de la préserver des forces de l’argent sale qui a tenté d’en gangréner les principes. Sur ce plan, le Président de la République sait faire la distinction entre les professionnels et les usurpateurs de la profession. Toutefois, l’élan rassembleur de ce 3 mai ne saurait être complet que par l’engagement de l’Etat dans la protection des droits professionnels, économiques et sociaux des journalistes, corolaire au renforcement d’une information pluraliste et libre. La précarité est l’ennemi de la liberté et le Président de la République est conscient de la pression politique et financière qui menace la profession. L’examen dans les prochaines semaines d’une mesure visant à garantir un salaire minimum pour le journaliste, dans un cadre réglementaire, notamment pour ceux dont le journalisme est la seule source de revenu, devrait donner une sécurité salariale dans l’exercice de leur métier.

Zahra Ougaoua / Ag