La politique suicidaire de l’Occident

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Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sont des chaînes françaises qui ont récemment fait des révélations fracassantes sur le terrorisme islamiste. Après France 2 où un invité du journal de 20h n’a pas mâché ses mots pour désigner clairement l’Arabie saoudite et le Qatar comme étant les principaux sponsors du terrorisme, c’est la chaîne C8 appartenant au groupe Canal+ qui met les pieds dans le plat lors d’une émission animée par le trublion du paysage médiatique, Thierry Ardisson. Ainsi, un expert nous apprend que ce sont les Etats-Unis qui ont installé l’islamisme au pouvoir en créant des foyers de tension et ce, depuis la guerre froide, dans le but évident d’affaiblir l’ancien empire soviétique. «Après la chute de l’URSS, cette stratégie a été continuée en Bosnie, au Kosovo, en Irak où on a démantelé un Etat laïque  au profit d’Islamistes à la fois chiites et sunnites, on a continué ça en Libye.» Et ça continue en Syrie avec l’obstination de la France qui prétend combattre le terrorisme et cultive d’excellentes relations avec les deux pays qui le financent, le Qatar et l’Arabie saoudite en l’occurrence. Concernant le royaume wahhabite, on apprend que depuis 1980, il a dépensé 75 milliards de dollars pour financer l’islamisme radical. Ainsi, à mesure que l’on avance dans les conflits du Moyen-Orient, les langues commencent à se délier comme en témoignent les courriels révélés par la candidate Hillary Clinton qui nous apprend que Daesh a été créé en toutes pièces par les Etats-Unis et Israël. C’est pour cela que les terroristes de l’Etat Islamique et des autres nébuleuses n’ont jamais attaqué Israël ni évoqué un seul instant le djihad en Palestine! Pourtant, le 11 Septembre et sa tragédie des tours jumelles de New York est passée par là et on a cru naïvement que les Etats-Unis allaient changer leur politique vis-à-vis de l’islamisme qu’ils n’eurent de cesse de soutenir. Grave méprise. Ce pays continue à faire la chasse aux régimes laïques quitte à embraser le monde.

A-B.H.