La punition de la Russie

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Décidément, la Russie de Poutine donne des sueurs froides aux tenants du nouvel ordre mondial, celui qui veut l’hégémonie étasunienne sur le reste de la planète. Après avoir lamentablement échoué dans leur tentative de destitution du président syrien dans le but évident de tracer une carte du Moyen-Orient favorable à Israël, l’Otan et ses affidés font feu de tout bois et la manière mesquine et petite qu’ils sont trouvée pour se venger de la Russie, c’est de l’exclure des jeux Olympiques pour cause de dopage! Ce qui signifierait que les autres participants seraient propres alors que le dopage est un fléau qui a non seulement gangrené toutes les disciplines, mais qui est aussi l’apanage de tous les pays. C’est sur la base d’un témoignage d’une athlète russe «dissidente» pour avoir été exclue, que les organisateurs ont donc décidé de la non-participation de la Russie. Mais après avoir examiné le dossier, le CIO a finalement décidé de surseoir à cette exclusion et réintégré la Russie dans les JO. Du coup, c’est le branle-bas de combat dans toute la presse occidentale qui se lâche littéralement contre la Russie. Même le très sérieux quotidien de référence Le Monde se met de la partie et écrit : «Le CIO a fait preuve d’une passivité confinant à la lâcheté vis-à-vis de la Russie. Il est de notoriété publique que M. Bach (le président du CIO –ndlr) et Vladimir Poutine entretiennent de bonnes relations…La fête olympique a déjà perdu une grande partie de son crédit…» (25 juillet). Ce déchaînement de la presse occidentale obéit à un double objectif : punir la Russie pour son implication dans la guerre livrée à la Syrie et empêcher ses athlètes réputés très performants de faire une razzia sur les JO. C’est ce qui explique la colère du journal Le Monde, décidément acquis aux thèses guerrières et bafouant les règles les plus élémentaires de l’Olympisme. A se demander de quel côté se situe «la lâcheté».