L’Echo de la semaine: Le président de la FAF doit parler

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C’est l’élimination  précoce de l’équipe nationale qui aura été le fait marquant de la semaine parce que le football continue malgré tout à susciter les passions les plus folles. Il n’y a qu’à voir comment le débat sur le maintien ou le départ du président de la FAF a pris des tournures de propos peu amènes entre ses partisans et ceux qui veulent le voir démissionner. Lui rétorque qu’il restera jusqu’a son prochain mandat et déplore une campagne haineuse contre sa personne. Même s’il y a eu des journalistes et des internautes  (ah! ces réseaux sociaux !) qui ont dépassé les limites de la bienséance, il se trouve que Monsieur Raouraoua est un homme public qui plus est gère un secteur très sensible et il doit des explications non seulement sur cette humiliation de l’équipe nationale mais aussi sur un état des lieux très peu reluisant de notre football, ces clubs qui rémunèrent jusqu’à 300 millions de centimes mensuels des joueurs qui n’ont rien d’extraordinaire, ces subventions étatiques  destinées aux clubs amateurs et détournées par ceux qui se prétendent professionnels, ces budgets faramineux dépensés sans aucun contrôle (à ce propos que devient la fameuse DNCG, Direction nationale de contrôle de gestion qui n’a jamais été opérationnelle?), la formation  qui fait cruellement défaut en laissant en rade de très nombreux jeunes talents qui ne demandent qu’à exploser, cette violence récurrente, les joueurs locaux marginalisés au profit de expatriés…Il n’y a ni haine ni règlements de compte à écrire cela, mais simplement une volonté de savoir pourquoi notre sport en général et notre football en particulier a régressé à ce point?

Le froid en classe

Des élèves grelotent dans les salles de classes glaciales en cet hiver rigoureux. Et pas seulement dans l’arrière-pays mais aussi au cœur de la capitale parce que le chauffage des établissements scolaires est sujet à des ministères qui se renvoient la balle, celui de l’Education nationale et celui de l’Intérieur dont dépendent les APC. On se met à regretter le bon vieux temps du chauffage à bois qui ronronnait dans les classes de notre enfance.

Les démineurs  

Un mot pour rendre hommage à l’ANP et ces djounoud qui au péril de leur vie ont déminé les frontières en désamorçant quelques neuf millions de ces engins mortels laissés en héritage par le colonialisme.