L’Echo de la semaine: Le racisme comme  thème de campagne        

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Il n’est pas aisé d’émettre comme un oukase un décret anti-immigration empreint d’un profond racisme.  C’est pourtant ce que vient de faire le président américain qui de jour en jour, confirme sa velléité de régner par l’humeur. Mais il y a aux Etats-Unis une législation qui permet de bloquer les décrets et autres décisions présidentielles. Et dans l’action de la Cour suprême, il ne faut surtout pas y voir quelque motivation humanitaire mais un pragmatisme qui décèle avant tout l’intérêt du pays. Comme quoi expulser et fermer les Etats-Unis terre à vocation d’accueil, va provoquer un immense recul en termes de cadres et de main-d’œuvre. A fortiori quand on sait que les pays pourvoyeurs de terrorisme islamiste, à savoir l’Arabie saoudite et le Qatar, ne sont pas concernés par cette mesure. Il existe des liens étroits entre l’affairisme US et les deux pays en question absous par Donald Trump qui, se dit-il, y possède quelques huit entreprises en plein essor. Le racisme sous-couvert de lutte anti-terrorisme, est devenu l’un des principaux thèmes de campagne en France et l’on voit des leaders toutes obédiences confondues, enfourcher le cheval de l’islam perçu comme un danger pour la république. Pendant ce temps un gouvernement réellement terroriste, celui d’Israël, a annexé la Cisjordanie et de nouvelles colonies ont vu le jour sur les territoires palestiniens. Mais qui s’en soucie? Ces pays occidentaux  qui continuent de mener leurs conquêtes moyen-orientales sur les centaines de milliers de cadavres et qui viennent se plaindre ensuite d’un terrorisme qu’ils continuent de nourrir, de financer, d’armer…De qui se moque-t-on?

La flambée

Bien sûr que l’interdiction des importations des fruits et légumes est une bonne chose. Si toutefois une telle mesure s’accompagnait  d’un véritable  plan de relance de l’agriculture, un secteur qui a englouti des sommes d’argent faramineuses sans aucun  résultat probant. Le consommateur lui, souhaite surtout acheter ses légumes à des prix raisonnables. A 180 dinars la tomate locale, c’est chèrement payé la production nationale.  Quant à la banane à un prix inouï, l’équation est simple : le boycott.

Ali Medjdoub

Un mot pour saluer le courage exemplaire de ce sexagénaire, chirurgien-dentiste de son état, poète à ses heures, journaliste à d’autres et le cœur sur la main tout le reste du temps. Il s’appelait Ali Medjdoub, il est mort en voulant sauver une fillette. Paix à sa grande âme.