L’Echo de la semaine: Terre des libertés et terre des interdits 

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Entre le nouveau président des Etats-Unis qui commence son mandat par une série d’oukases visant essentiellement les étrangers et particulièrement les musulmans et le Premier ministre canadien qui déclare sans ambages « les musulmans sont ici chez eux», on mesure tout le fossé qui sépare  un pays supposé terre d’accueil de tous les réfugiés depuis que Christophe Colomb l’a découverte il y a plus de six siècles et un autre, glacial que personne ne prédestinait à ouvrir ses flancs neigeux à tous les habitants de la planète. Visiblement en panne de programmes, M. Donald Trump adopte là de bien tristes mesures que l’Humanité n’est pas près d’oublier. On se souviendra que ce fut le premier président américain, prétendument  du monde libre, à avoir fermé ses frontières à d’autres êtres humains en se basant sur leur confession! Pauvre Humanité qui abat un mur pour en construire un autre comme si les leçons du nazisme n’avaient jamais été tirées. En novembre 1989, le monde entier rentrait dans une euphorie sans fin, croyant naivement à l’avènement  d’un monde nouveau alors que la planète tomba entre les mains des yankees devenus les seuls décideurs  sur terre. Tant et si fort qu’ils déclencheront des guerres atroces dans le monde avec à la pelle des centaines de milliers de morts en Afghanistan et en Irak. Ainsi parmi les pays musulmans interdits d’entrée aux USA, on ne retrouve étrangement pas l’Arabie Saoudite dont des ressortissants jouèrent un rôle capital dans l’attentat sanglant de septembre 2001. Etrangement Donald Trump s’apprête à rééditer le même scénario que celui que fomenta le sinistre Georges Bush quand il décida d’envahir l’Irak. Aujourd’hui, c’est l’Iran qui est ciblé pour délit de détention de l’arme nucléaire. Israël, un des pays les plus dotés en arsenal nucléaire, n’est pas concerné! Et ce n’est pas un hasard si l’auteur de la fusillade de la mosquée de Québec, est un fervent admirateur de Trump, Marine Le Pen et…Israël!

Adieu l’artiste

Cela fait longtemps qu’on ne l’a vu sur le petit écran, lui qui l’occupait constamment il y a de cela de nombreuses décennies. C’était le temps des sketches, des soirées familiales devant la télé en noir et blanc et nous nous délections de ses élucubrations : Djaafar Bek n’est pas décédé, il s’est éteint comme s’éteignent les étoiles.