Ligue des champions: Le paradoxe JSK !

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Brillante en Ligue des champions, médiocre en championnat, la JSK présente deux visages cette saison, l’un séduisant et l’autre plutôt triste. Les fans se demandent néanmoins pourquoi le niveau de leur équipe est si différent d’une compétition à une autre.

Il est vrai que le football n’est pas une science exacte, mais les performances de la JSK sont tellement contrastées qu’elles nous interpellent quelque part. Qu’est-ce qui fait que l’équipe arrive à challenger avec les cadors africains, au moment où elle est impuissante de s’imposer en championnat face à des adversaires beaucoup moins illustres et logiquement à sa portée ? Est-ce un problème de blocage ou de motivation ? La question mérite d’être posée pour comprendre que l’environnement en général à une part prépondérante dans les prestations des joueurs. Visiblement, ceux de la JSK jouent plus libérés en Ligue des champions, du moment qu’ils savent qu’ils n’ont rien à perdre. Tandis qu’en championnat ils sont crispés, car se sentant en mauvaise posture et en danger.Il faut rappeler que la JSK occupe actuellement l’avant-dernière place au classement avec 14 points au compteur. Elle n’a remporté que trois victoires en 17 matchs joués pour cinq nuls et neuf défaites. Un parcours de relégable potentiel, alors qu’en Ligue des champions, elle a de fortes de se qualifier aux quarts de finale dans un groupe redoutable composé du champion sortant, le WAC, Vita Club et Petro Luanda. Avec un bilan de deux victoires, un nul et une petite défaite, les poulains de Miloud Hamdi sont classés à la deuxième place avec trois points d’avance sur son poursuivant immédiat, Petro Luanda, qu’ils recevront ce samedi au stade du 5-Juillet. Une victoire des Canaris, dans ce match, est synonyme de qualification. Un exploit à portée de fusil pour une équipe à qui on n’accordait pas beaucoup de crédit au départ. Mais, les joueurs kabyles ont réussi à déjouer les pronostics en battant l’ogre wydadi, mais aussi Vita Club avec un effectif très diminué. Malgré les absences de plusieurs titulaires dont le capitaine Sayoud, la JSK a réussi à renverser la vapeur face à des Congolais qui croyaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score. Mais face à la détermination et la volonté des camarades de Benzaid, ils ont fini par s’incliner. La JSK a réalisé une grande performance qui force le respect et l’admiration.A présent, il va falloir surfer sur la vague du succès en Ligue des champions pour sortir le club de la zone de relégation. Une mission apparemment plus délicate que de se qualifier en quart de finale de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Ce sont un peu les paradoxes du football que le club kabyle doit gérer dans les semaines à venir.

Ali Nezlioui