Mila: Légère baisse des oiseaux migrateurs en 2023

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Une légère baisse du nombre des oiseaux séjournant dans les zones humides de la région de Mila a été enregistrée par les services de la Conservation des forêts de la wilaya au titre du comptage de l’hiver 2023 par rapport à l’année précédente 2022, a indiqué, dimanche, la responsable de la cellule d’observation avifaune, Manal Haniche.

L’opération de dénombrement des oiseaux migrateurs durant le mois de janvier a donné 7246 individus contre 7574 individus recensés en 2022, pour la même saison. Selon Mme Haniche, cette baisse de la population avifaune jugée «légère» est due à la réduction du niveau de l’eau dans les zones humides où se déroule le comptage, en particulier le barrage de Beni Haroun qui constitue la plus importante zone humide qui polarise les oiseaux migrateurs dans la wilaya de Mila, où l’on a dénombré cette année 6830 oiseaux migrateurs de différentes espèces. La réduction du niveau de l’eau a impacté négativement le nombre de palmipèdes et provoqué une hausse des ardéidés qui trouvent leur nourriture dans les dépôts boueux et la vase. Concernant les espèces observées lors du dénombrement de l’hiver réalisé par la Conservation des forêts de Mila, en collaboration avec la Fédération de wilaya des chasseurs, 31 espèces d’oiseaux migrateurs ont été recensés, dont 14 sont classés protégés par la législation algérienne et par les conventions internationales. Au barrage de Beni Haroun, la responsable de la cellule d’observation avifaune a indiqué que 30 espèces d’oiseaux migrateurs ont été dénombrées dans la wilaya, à l’instar du phœnicopterus ruber, dont on a compté 32 individus, ainsi que 50 platalea alba et 3 avocettes élégantes (recurvirostra avosetta) qui reviennent au barrage de Beni Haroun, après une absence de 6 ans, précise la même source. L’opération de dénombrement des oiseaux migrateurs pour cette année, dans la wilaya de Mila, s’est déroulée dans quatre zones humides : le barrage de transfert de Sidi Khelifa, le barrage Grouz à Oued Athménia, la retenue collinaire d’Oued N’dja et la barrage de Beni Haroun.