Parkinson: Ce produit chimique courant pourraitêtre à l’origine d’une augmentation des cas

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Attention, la vigilance est de mise. Selon une nouvelle étude scientifique, un produit chimique de nettoyage courant serait lié à un risque accru de développer la maladie de Parkinson. Personne n’est à l’abri. Selon une nouvelle étude scientifique, publiée dans le Journal of Parkinson’s Disease et relayée par le Daily mail, un produit chimique couramment utilisé pourrait être à l’origine d’une augmentation des cas de la maladie de Parkinson. Ce produit n’est autre que le trichloroéthylène (TCE) qui a été utilisé au cours des 100 dernières années pour décaféiner le café, dégraisser le métal et nettoyer à sec les vêtements. Depuis les années 1970, il a été interdit par les industries alimentaires et pharmaceutiques, mais est toujours utilisé dans de nombreux États dans les produits ménagers, tels que les lingettes nettoyantes, les produits de nettoyage en aérosol, les nettoyants pour outils, les décapants pour peinture, les adhésifs en aérosol, les nettoyants pour tapis et les détachants.. Il est aujourd’hui utilisé principalement pour le dégraissage et le nettoyage des métaux. Si cette nouvelle étude a établi un lien entre son utilisation et l’augmentation des cas de Parkinson en dressant le profil de sept personnes, les scientifiques plaident désormais pour d’avantages de recherches afin de mieux comprendre comment le TCE contribue à la maladie de Parkinson et à d’autres maladies. À noter que le trichloroéthylène a été classé cancérogène probable par le CIRC (Groupe 2A) depuis 1995 et comme cancérogène avéré (Groupe 1) pour le cancer du rein en 1992. Pour l’Union européenne, il s’agit d’un cancérogène de catégorie 1B, c’est-à-dire d’une substance devant être assimilée cancérogène pour l’homme.

Une utilisation toujours «croissante»

«Pendant plus d’un siècle, le TCE a menacé les travailleurs, pollué l’air que nous respirons – à l’extérieur et à l’intérieur – et contaminé l’eau que nous buvons», a rappelé l’auteur principal de l’étude, le Dr Ray Dorsey de l’Université de Rochester (New York) tout en précisant que son utilisation mondiale était toujours «croissante». Pour rappel, la maladie de Parkinson est une maladie dégénérative du cerveau associée à des symptômes moteurs (mouvements lents, tremblements, rigidité et déséquilibre) et à d’autres complications, notamment des troubles cognitifs, de la santé mentale, du sommeil ainsi que des douleurs et des troubles sensoriels. Selon les chiffres rapportés par l’Organisation mondiale de la santé, plus de 8,5 millions de personnes étaient atteintes de la maladie de Parkinson en 2019.