Protection civile-Panoplie de manœuvres et d’exercices pour parer au plus pressé

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Dans le cadre de l’application de programme d’entrainement et de perfectionnement au profit des effectifs opérationnels des directions de la protection civile du territoire national, l’institution du colonel El Habiri organise depuis le mois de décembre dernier, une panoplie d’exercices et de manœuvres sur terrain, a-t-on appris auprès de la DGPC. S’étalant sur plusieurs semaines, plus précisément du 18 décembre 2016 au 28 février 2017, ce programme de manœuvre et de perfectionnement sera exécuté sur des sites en dehors des structures opérationnelles de la Protection civile et permettra de «développer» les capacités professionnelles des personnels opérationnels au niveau de l’ensemble des unités d’interventions. Il s’articulera par ailleurs, autour de sujet d’aspects pratique qui mettent en exergue des scénarios d’exercices bien «développés». Ainsi, pour la 1ère semaine, il est question des accidents de circulation et ferroviaire (Transport Guidés), quand les accidents liés au transport de matières dangereuses (T.M.D) et le sauvetage dans les puits/ou excavation sont prévues lors des 2e et 3e semaines. La 4e semaine portera sur le sauvetage en cas d’inondation et la 5e semaine sera consacrée aux sauvetages dans les milieux périlleux (zone inaccessibles pour les moyens roulants). Les incendies dans les E.R.P, les feux dans les établissements classés, les feux de voiture (3 cas, à savoir essence, gasoil et GPL), les feux dans les milieux clos ou confinés et les feux navires (wilayas côtières) complèteront ce cycle de manœuvres. Il est à rappeler que le dernier exercice en date réalisé par la protection civile remonte à quelques jours seulement où des exercices de simulation d’incendies de forêts ont été organisés dans la forêt de Bainem (Alger). Trois faux incendies se sont en effet étendus sur 450 hectares et mettaient virtuellement en danger l’hôpital situé en contre bas de la forêt. L’objectif déclaré de ces manœuvres était d’évaluer les capacités de réaction des éléments de la PC et de s’assurer du bon fonctionnement du dispositif de sauvetage et de secours. Elles visaient également à «organiser» et «unifier» le mode de gestion sur le plan opérationnel, l’organisation des interventions, à «coordonner» entre les différents services intervenants, avoir une idée sur la «célérité» des interventions et à «déterminer» le niveau de préparation et de performances des unités d’intervention. Des institutions concernées par l’opération telle la gendarmerie nationale ou la conservation des forêts ont participé à ces exercices et coordonné leurs actions pour lancer le plan ORSEC, le plan d’organisation des secours qui tient compte de 14 paramètres pour déterminer les catastrophes naturelles à l’échelle nationale.