Régulation de trafic dans la capitale- Projet d’installation de feux tricolores dans 500 carrefours à Alger

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Quelque 500 carrefours de la wilaya d’Alger seront dotés de feux tricolores, dans le cadre d’un projet-pilote pour une gestion centralisée du trafic urbain, a indiqué à Oran, le directeur des transports terrestres et urbains au niveau du ministère des Travaux publics et des Transports, Salem Salhi. I nterrogé en marge d’une journée d’étude organisée par l’APW d’Oran, sur Les mécanismes pour l’activation du Plan de transport du groupement d’Oran Salem Salhi a affirmé que «la wilaya d’Alger a mis en place, avec des partenaires espagnols, une société mixte de droit algérien, pour la réalisation d’un système de régulation de trafic urbain au niveau de la wilaya d’Alger». Il s’agit d’un projet-pilote baptisé «Système intelligent de gestion dynamique de la mobilité urbaine», qui comprend une gestion centralisée des feux tricolores à Alger. La première phase du projet consiste à doter quelque 200 carrefours de feux tricolores, et 300 autres dans un second temps, pour atteindre un nombre global de 500 carrefours, qui couvriront l’ensemble de la wilaya. Ces feux seront ainsi gérés par un centre de régulation, implanté dans la commune de Kouba, grâce à des données sur l’état de trafic recueillies par des boucles de détection installées dans différents points dans l’agglomération. Le plan de feux et la durée des cycles seront adaptés à l’état du trafic, note le responsable, ajoutant que ce système participera à une gestion efficace du trafic urbain dans la wilaya d’Alger. Dans un autre registre, Salem Salhi a indiqué que le financement du projet des «Bus à haut niveau de service (BHNS)», qui seront introduits dans les transports en commun en Algérie, selon une récente déclaration du ministre des Transports, se fera dans le cadre de la concession. La stratégie du secteur du transport, comme beaucoup d’autres secteurs, s’étant orientée sur les financements en dehors des budgets de l’Etat, en raison de la situation économique du pays, le projet des BHNS devra ainsi être porté par des investisseurs privés. Les BHNS est un concept datant du début des années 2000, et qui utilise, à de fortes fréquences, avec une rotation toutes les 5 à 10 minutes en heures pleines et moins de 15 minutes en heures creuses, en plus d’une amplitude horaire élevée (circulation la semaine, en soirée et le week-end). Cette rencontre portant sur les mécanismes de l’activation du plan de transport du groupement d’Oran a, par ailleurs, vu la participation de l’ensemble des intervenants dans le domaine du transport, collectivité locale et société civile, qui ont émis de multiples propositions pour la concrétisation de ce plan, validé en 2014. «Ce plan a été oublié dans les tiroirs», estime le wali d’Oran, Abdelghani Zaalane, qui a ordonné de recourir le plus rapidement possible à des réunions de coordination entre les communes et la Direction de transport pour mettre en place un canevas sur toutes les opérations à entreprendre à court, moyen et long termes, pour solutionner les problèmes du secteur.