Séisme en Turquie et en Syrie: Le violent tremblement de terre a fait plus de 33 000 morts

0
223

Le violent séisme qui a frappé le 6 février, la Turquie et la Syrie a fait 33 057 morts, selon les derniers bilans officiels dévoilés, lundi. Le tremblement de terre de magnitude 7,8 a fait 31 643 morts dans le sud de la Turquie, a annoncé l’AFAD, organisme public turc de gestion des catastrophes, tandis que le ministère syrien de la Santé a dénombré 1414 morts en Syrie.

L’ONU a indiqué pour sa part que le bilan pourrait encore «doubler». «Je pense qu’il est difficile d’estimer (le bilan) précisément car nous devons passer sous les décombres, mais je suis sûr qu’il doublera, ou plus», a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, en visite, samedi, dans la ville turque de Kahramanmaras, épicentre du tremblement de terre.

22 327 personnes ont perdu la vie lors du séisme en Turquie et en Syrie, selon le ministre de la Santé turc

Le bilan des récents tremblements de terre dévastateurs en Turquie est passé, dimanche matin, à au moins 22 327 morts, tandis que 80 278 blessés ont été enregistrés dans le pays, a fait savoir le ministre turc de la Santé Fahrettin Koca dans un nouveau bilan. Un précédent bilan annoncé par les autorités turques, faisait état de 20 213 morts, et 80 052 blessés. M. Koca, cité par l’agence de presse, Anadolu, s’exprimait lors d’une conférence de presse qu’il a animée avec son collègue de la Défense, Hulusi Akar, dans le centre de coordination de la Direction de gestion des catastrophes et des situations d’urgences (AFAD) dans la province sinistrée de Hatay (sud). Le ministre a souligné que l’hôpital universitaire de la province de Hatay continuait d’assurer tous les services médicaux nécessaires aux blessées à la suite des séismes. Le ministre turc de la Santé a également assuré que les équipes médicales étaient mobilisées et apportaient les secours nécessaires, aussi, dans les autres provinces touchées par la catastrophe. Lundi à l’aube, un tremblement de terre de magnitude 7,7 sur l’échelle de Richter a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, suivi quelques heures plus tard d’un autre séisme d’une magnitude de 7,6 et de violentes répliques, qui ont causé d’énormes pertes en vies humaines et d’importants dégâts dans les deux pays.

L’OMS annonce un appel de fonds de 43 millions de dollars

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé, dimanche, un premier appel de 43 millions de dollars pour soutenir la réponse au tremblement de terre en Syrie et en Turquie. Le montant devrait augmenter à mesure que l’ampleur de la catastrophe devient plus claire, a précisé le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus en annonçant la nouvelle lors d’une conférence de presse depuis la capitale syrienne, Damas. Selon les derniers chiffres, le nombre de morts suite aux séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie, lundi dernier, s’élève désormais a 33 000 et des millions de personnes se retrouvent sans abri. L’agence sanitaire onusienne intensifie également ses opérations dans tout le pays, y compris dans le nord-ouest. L’impact est le pire dans cette région où 4,1 millions de personnes dépendaient déjà de l’aide humanitaire avant le séisme. Plus de 4300 morts et 7600 blessés y ont depuis été signalés, selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). Le chef de l’OMS a souligné la nécessité de faire passer la réponse «au niveau supérieur» pour atteindre tous les  habitants qui ont besoin d’aide.

Des sauvetages miraculeux  une semaine après le séisme en Turquie et en Syrie

Les sauveteurs ont extirpé davantage de survivants des décombres, une semaine après le puissant séisme qui a fait plus de 33 000 morts en Turquie et en Syrie, selon un bilan appelé encore à s’aggraver d’après l’ONU. Ces sauvetages semblent inespérés, bien au-delà de la période cruciale des 72 heures après la catastrophe. Dans la nuit de dimanche à lundi, sept personnes ont été dégagées vivantes, selon la presse turque, dont un enfant de 3 ans à Kahramanmaras et une femme de 60 ans à Besni. Une femme de 40 ans a aussi été sauvée au bout de 170 heures à Gaziantep. Un membre d’une équipe de secouristes britanniques a publié une vidéo sur Twitter, dimanche, montrant un sauveteur emprunter un tunnel créé dans les ruines de cette même ville et en ressortir un Turc, bloqué pendant cinq jours. Et dans la ville méridionale de Kahramanmaras, proche de l’épicentre du séisme, des excavateurs creusaient et fouillaient les ruines, pendant que des sinistrés, blottis autour d’un feu, attendaient des nouvelles de leurs proches. Au total, 34 717 personnes travaillent aux recherches de survivants actuellement, a déclaré le vice-président turc Fuat Oktay à la presse locale. Quelque 1,2 million de personnes ont été logées dans des résidences étudiantes et 400 000 évacuées de la région, a-t-il ajouté. En Syrie, des camions, avec à leur bord de quoi confectionner des abris d’urgence à l’aide de bâches en plastique, ainsi que des couvertures, des matelas, des cordes ou encore des vis et des clous, ont franchi la frontière. «Jusqu’à présent nous avons fait défaut aux gens du nord-ouest de la Syrie», a reconnu le chef de l’agence humanitaire de l’ONU Martin Griffiths. «Ils se sentent à juste titre abandonnés» et il faut «corriger cet échec au plus vite». D’après les derniers bilans officiels, le tremblement de terre du 6 février, de magnitude 7,8, a fait au moins 33 186 morts : 29 605 en Turquie et 3581 en Syrie. «Il est difficile de donner un bilan précis car nous devons passer sous les décombres, mais je suis sûr qu’il doublera, ou plus», a déclaré Martin Griffiths, en visite samedi dans la ville turque de Kahramanmaras.