Sensibilisation et lutte contre la corruption-L’ONPLC réitère son engagement

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«Les conflits d’intérêts et la corruption» a été le thème d’une journée d’étude organisée, hier à Alger, par l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC). Dans son allocution prononcée en cette occasion, le président de l’ONPLC, Mohamed Sebaïbi, s’est exprimé sur l’importance de la rencontre et son rôle dans la sensibilisation et de lutte contre la corruption. Il déclare de fait que cette rencontre apporte plus d’éclairage sur les conflits d’intérêts et leurs relations directes avec la corruption et traite tant de la situation que de l’expé- rience d’autres pays européens et nord-américains. Selon ce responsable des rencontres du genre doivent être organisées plus souvent plus, en vue de mieux se préparer au «deuxième cycle d’examen par les pairs sur l’application effective de la convention des Nations unies contre la corruption par l’Algérie», dont la date tirée au sort, a été fixée pour 2018. «Il est urgent de nous préparer au processus du second cycle d’examen par les pairs qui couvre la pré- vention et le recouvrement des avoirs tel que défini et prévu par la convention des Nations unies contre la corruption». «Il est par conséquent attendu de nous tous une attention toute particulière et un effort soutenu pour préparer au mieux des réponses objectives et soutenables aux questions pertinentes posées à notre pays», ajoute encore le président de l’Organe. Les participants ont donc été appelés à mettre à profit chaque rencontre devant se tenir, pour débattre d’un thème spécifique et d’échanger librement les points de vue respectifs sur des sujets, en relation avec le thème choisi. Comme autre suggestion, le président de l’Organe évoque l’échange continu d’informations traitant de toute question se rapportant à la corruption. Les suggestions résultantes pourront par la suite être soumises à la présidence de l’Organe pour désigner celles qui correspondent à son activité. Pour conclure son intervention, Mohamed Sebaïbi estimera que, la «mise en place de règles et de procé- dures consensuelles» à même d’organiser les relations fonctionnelles et «optimiser les capacités» du pays pour la prise «en charge des questions récurrentes que véhicule le phénomène de la corruption, se fera d’une façon pragmatique». A noter que cette journée a regroupé les inspecteurs généraux de tous les ministères ainsi que des représentants d’organismes et institutions chargés du contrôle et de la lutte contre la corruption, notamment l’Office central de répression contre la corruption (OCRC), la Cellule de traitement et de recherche financière (CTRF), l’Inspection générale des finances (IGF), la Cour des comptes (CC) et le Conseil de la concurrence.