Tizi-Ouzou: 15 personnes bloquées par la neige à Iboudrarene sauvées

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Une quinzaine de personnes bloquées par la neige ont été sauvées suite à une intervention des éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie de Tassaft, commune d’Iboudrarene, à l’Est de Tizi-Ouzou, a indiqué, un communiqué émis par le groupement territorial de ce corps sécuritaire.

Selon le document, les éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie de Tassaft ont trouvé, ce samedi, lors d’une patrouille en compagnie des services de la commune d’Iboudrarene et de la subdivision des travaux publics d’Ouacif, «15 personnes bloquées dans la neige, sur la RN30, dont deux en état d’hypothermie et de perte de connaissance». Ces personnes, venues de la commune de Draâ Ben Khedda, se trouvaient sur place en villégiature, avant d’être bloquées par les neiges, sur l’axe de la route nationale reliant la commune d’Iboudrarene au col de Tizi N’kouilal (aux limites de la wilaya de Bouira). L’intervention de la gendarmerie a permis leur évacuation vers le centre du siège de commune d’Iboudrarene, tandis que les deux personnes trouvées en état d’hypothermie ont été transférées par la Protection civile vers la polyclinique de Beni Yenni, où elles ont été prises en charge. Elles ont quitté la structure sanitaire le même jour, après la stabilisation de leur état. A noter, un enfant de 12 ans, porté disparu depuis samedi soir après sa chute au fond d’un ravin alors qu’il se rendait à pied, avec un ami de même âge, en direction des hauteurs de Chréa (Blida), a été sauvé, dimanche, par les agents de la Protection civile. Selon le témoignage de son ami, l’enfant s’est fracturé la jambe et il est parti chercher de l’aide pour lui. Une fois sur place, les secours de la Protection civile n’ont pas retrouvé l’enfant à l’endroit où son ami l’avait laissé. Ce n’est qu’après trois heures de recherche qu’il a été retrouvé au fond d’un ravin. Les autorités locales ont appelé les familles à faire preuve de vigilance et ne pas s’aventurer dans des pistes escarpées et non sécurisées durant ces conditions climatiques difficiles.

Kahina Tasseda