Tizi-Ouzou: L’AOMA plaide pour la vulgarisation des œuvres des savants algériens

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Le président de l’Association des Oulémas musulmans algériens (AOMA), Abderrezak Guessoum, a appelé, hier, à partir de Tizi-Ouzou à la multiplication des rencontres culturelles et scientifiques autour des savants et érudits algériens de la jurisprudence et exégètes de l’Islam. Intervenant à l’ouverture d’une rencontre organisée par le bureau local de son association à la maison de la culture Mouloud-Mammeri, M. Guessoum a salué «une initiative à rééditer à travers les quatre coins du pays». «C’est une initiative qui doit inspirer toutes les régions du pays pour la sauvegarde et la pérennisation de la mémoire et de l’héritage de nos savants qui doit se renouveler et se prolonger» a-t-il dit. Il a, à l’occasion, réitéré la disponibilité et la détermination de l’AOMA d’encourager et d’accompagner ce genre de manifestations afin de vulgariser et préserver le riche héritage légué par ces exégètes. Evoquant les savants religieux de la région et leur rôle dans la préservation des éléments de l’identité nationale algérienne, il dira que la région a été un réservoir de savants émérites de la jurisprudence musulmane et d’autres domaines inhérents au Livre Saint (Coran). Un avis partagé par d’autres intervenants, à l’image du chercheur Saïd Moaouel qui évoquera cheikh Abi Yaala Al Zawawi, Abderrahmane El Djerdjeri et Arezki Cherfaoui, et déploré que leur œuvre et leur rôle soient «méconnus». Saïd Bournane et Khalil Kadhi, universitaires, ont souligné pour leur part dans leurs interventions, le rôle de ces savants dans la préservation de la culture nationale, la propagation de l’esprit de tolérance et leur engagement dans la prise de conscience des populations autochtones du temps de la colonisation.

Kahina Tasseda