Transfert: Et si Belaïli atterrissait en Ligue 1 ?

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Quel avenir à court terme pour Youcef Belaïli dont le contrat résilié avec le Stade Brestois le met dans une position d’attente inconfortable, peut-être jusqu’à la fin de la saison…ou pas ?

D’ailleurs, son père, qui s’occupe de ses affaires, parfois de façon maladroite, a avoué cette semaine que son rejeton n’a eu aucun contact officiel jusqu’à présent, alors que des médias l’ont annoncé aux Emirats, de retour au Qatar et même en Egypte. On a également évoqué l’option locale, mais aucun club algérien n’est en mesure financièrement d’assurer le salaire de Belaïli, ni sa prime de signature. Une réalité que le président du CRB, Mohamed Benhadj, a bien fait de rappeler pour couper court à la rumeur. « Le CRB n’a jamais pensé à recruter Belaïli, qui reste, certes un joueur d’exception, mais qui n’entre pas dans nos plans. Nous n’avons pas les moyens pour assurer son salaire, qui reste très élevé. Le CRB n’est pas prêt à faire des folies pour l’engager », a-t-il indiqué dans des propos rapportés par l’APS. Pourtant, l’éventualité de son retour au bercail est intéressante dans la perspective de sa participation au CHAN que l’Algérie accueillera du 13 janvier au 4 février. Ça serait même un renfort de choix pour le coach Madjid Bouguerra et un atout majeur pour remporter le tournoi. L’opération est néanmoins difficile à réaliser, mais elle n’est pas à écarter complètement, surtout si le joueur ne trouve pas preneur à l’étranger dans les semaines à venir et consent par ailleurs à faire des sacrifices financiers. Une pige de six mois en Ligue 1 serait tout à fait plausible. Sa signature au profit du club de son choix, ne poserait aucun problème, même si le mercato est fermé chez nous depuis des semaines. La FAF le rouvrira pour lui à coup de dérogation, car c’est avant tout une question d’intérêt général. Il faut dire que ses chances de rebondir dans un club du Moyen-Orient sont minimes. Juste après son départ de Brest, la presse qatarie et celle de l’Arabie saoudite a vite fait de lui rappeler qu’il est toujours persona non grata chez eux, en le taxant d’être un joueur « indiscipliné, ne sachant pas gérer sa carrière ». Aux Emirats, le mercato a fermé ses portes, hier, sans qu’aucune équipe se manifeste pour l’enrôler. Visiblement Belaïli a devant lui le choix risqué de rester inactif au moins jusqu’à l’ouverture du mercato hivernal, ce qui n’est pas du tout recommandé pour un joueur comme lui qui a dépassé la trentaine. Ou bien, rebondir dans le championnat local pour une période courte et déterminée qui lui permettrait au passage d’écrire de nouveau l’histoire avec l’équipe nationale des locaux et peut-être même de relancer sa carrière. La balle est dans le camp de son clan, mais aussi celui des dirigeants qui pourraient lui donner d’autres « garanties » pour l’inciter à signer dans un club local.

Ali Nezlioui