Ukraine: Les nouvelles frappes massives sont un signe de faiblesse

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TOPSHOT - Local residents examine a crater following a missile strike in Dnipro on October 10, 2022, amid Russia's invasion of Ukraine. - The head of the Ukrainian military said that Russian forces launched at least 75 missiles at Ukraine on Monday morning, with fatal strikes targeting the capital Kyiv, and cities in the south and west. (Photo by Dimitar DILKOFF / AFP)

Le ministère russe de la Défense a annoncé, mardi, avoir mené de nouvelles frappes «massives» contre des cibles militaires et des installations électriques en Ukraine, au lendemain de bombardements russes d’ampleur dans tout le pays.

«Aujourd’hui, les forces armées russes ont continué à mener des frappes massives avec des armes longue portée de haute précision, depuis des bases terrestres ou maritimes, sur des sites militaires et des installations électriques de l’Ukraine», a affirmé le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov. «L’objectif des frappes a été rempli. Tous les sites désignés ont été touchés», a-t-il poursuivi dans ce compte-rendu quotidien, sans préciser combien de tirs avaient été effectués et où ils avaient été menés. Les frappes massives de la Russie en Ukraine sont «un signe de faiblesse», a martelé le secrétaire général de l’Otan lors d’un discours à Bruxelles retransmis sur LCI. «La Russie recourt de plus en plus à des attaques horribles et indiscriminées  contre des civils et des infrastructures critiques», a déclaré Jens Stoltenberg, lors d’un discours à Bruxelles. «Ce que nous avons vu hier est un signe de faiblesse, car la Russie est en train de perdre sur le champ de bataille», a-t-il estimé, et ces bombardements «reflètent le manque d’alternatives du Président Vladimir Poutine».

Martyniouk responsable ukranien de la Centrale nucléaire Zaporijjia kidnappé L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir «kidnappé» le directeur général adjoint des ressources humaines de la Centrale nucléaire de Zaporijjia, Valériï Martyniouk, alors que Vladimir Poutine doit justement échanger avec le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, dans l’après-midi à Saint-Pétersbourg. «Hier, des Russes ont kidnappé (…) M. Martyniouk, le retenant dans un lieu inconnu et utilisant probablement les méthodes de torture et d’intimidation qui leur sont propres», a fustigé l’opérateur nucléaire ukrainien de la Centrale de Zaporijjia, Energoatom.