Ukraine: L’ONU appelle a préserver l’accord sur les céréales ukrainiennes

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NEW YORK, 30 août (Xinhua) -- Les représentants participent à une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU au siège de l'ONU à New York, le 30 août 2012. La réunion a été convoquée par la France, qui assume la présidence tournante du Conseil pendant ce mois-ci. Fin

La Russie, qui a annoncé, samedi, suspendre sa participation à l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, se sert de «l’alimentation comme d’une arme», a fustigé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche.

«La Russie essaie encore une fois d’utiliser la guerre qu’elle a initiée comme prétexte pour se servir de l’alimentation comme d’une arme, ce qui affecte directement des pays dans le besoin et les prix des denrées alimentaires à travers le monde, et exacerbe des crises humanitaires déjà graves et l’insécurité alimentaire», a déclaré Adrienne Watson dans un communiqué.

L’Ukraine dénonce un «faux prétexte» L’Ukraine a dénoncé, ce samedi, le «faux prétexte» de l’attaque en Crimée utilisé par la Russie pour justifier la suspension de l’accord sur les exportations de céréales, appelant à faire pression pour que Moscou «respecte ses obligations». «Moscou utilise un faux prétexte pour bloquer le couloir céréalier qui assure la sécurité alimentaire de millions de personnes. J’appelle tous les Etats à exiger de la Russie qu’elle mette fin à ses jeux de la faim et qu’elle s’engage à nouveau à respecter ses obligations», a indiqué sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleb.

L’appel de l’ONU Les Nations unies ont appelé, ce samedi, à tout faire pour préserver l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, après l’annonce par la Russie qu’elle suspendait sa participation en raison de l’attaque de drones contre ses navires en Crimée. «Il est vital que toutes les parties s’abstiennent de toute action qui mettrait en péril l’accord céréalier de la mer Noire», a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, soulignant que cet accord avait un «impact positif» pour l’accès à l’alimentation de millions de personnes à travers le monde.